Biologiste avant tout, je me suis ensuite formé à une multitude de techniques qui gravitent autour du thème central de l'Histoire Naturelle. Cela a commencé avec la petite taxidermie, en mélangeant les techniques modernes aux techniques anciennes. Ensuite, les techniques de moulage, modelage, sculpture et peinture qui permettent soit la reproduction de n'importe quel item qui s'y prête, soit la création pure, toujours dans une optique d'hyperréalisme.
Les techniques empruntées à la restauration d'art sont nécessaires pour conserver et restaurer des pièces dégradées, quelles qu'en soient les raisons et l'état de conservation. Pour les objets à
haute valeur patrimoniale, les procédés utilisés doivent répondre à certaines exigences quant à l'invasivité et la réversibilité. Il convient aussi de ne pas
dénaturer le travail d'origine, la patte de l'artisan/artiste ou encore la patine d'usage, quitte à limiter l'ampleur de l'intervention. La restauration
n'est pas forcément synonyme de remise à neuf, et se limite souvent à la restitution de la lisibilité de l'objet. C'est l'essentiel de mon
activité.
La mise en valeur est une étape importante qui nécessite encore d'autres savoir-faire. Finesse et équilibre sont les maîtres-mots.
Enfin, les aspects techniques sont accompagnés de savoirs liés à l'histoire des cabinets et musées d'histoire naturelle, et d'une expérience pratique en gestion de collection : identification de spécimens, inventorisation, état de conservation, valeur patrimoniale, recherche en conservation, veille scientifique.